samedi 17 octobre 2009
Alimentation
Il est souhaitable d'avoir au moins trois repas et deux collations par jour, et de respecter une juste répartition des apports nutritifs entre ces repas. Beaucoup d'entre nous on a tendance à partir le matin en ne prenant qu'un café, ce qui est l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Le petit déjeuner doit apporter au moins 20% de la ration énergétique quotidienne. Inversement, il est souhaitable d'alléger le déjeuner, et surtout le dîner, qui constitue trop souvent le seul vrai repas de la journée. La répartition idéale pourrait être : - 20 à 25% au petit déjeuner
- 30 à 35% au déjeuner
- 10 à 15% dans l'après-midi
- 30 à 35% le soir. Cet équilibre quantitatif se fonde sur une ration calorique quotidienne moyenne, à adapter en fonction du sexe, de l'âge, du poids, de la taille et de l'activité de la personne(1) Pour fonctionner, notre corps a besoin d’énergie. Et ce sont justement les aliments que nous mangeons qui permettent de produire cette énergie. Le corps d’un homme a besoin de 2 000 à 2 700 kilo calories par jour. Celui d’une femme entre 1 800 et 2 000 kcal. Et celui d’un enfant entre 2 500 et 2 900 kcal.
Si les enfants ont besoin de dégager davantage d’énergie, c’est parce qu’ils sont en pleine croissance. Tout l’organisme travaille activement et nécessite pour cela un grand apport énergétique. C’est pourquoi il est essentiel
1) de manger régulièrement
2) en quantité suffisante.
(2.a) Si tu manges plus que ce que ton corps a besoin, tu grossis (car les calories inutiles se transforment en graisses).
Par contre si tu ne t’alimentes pas assez pour couvrir tes besoins, tu entames tes réserves puis tu maigris. A terme les conséquences sur l’organisme peuvent être très graves : fonte musculaire, retard de croissance, retard de développement intellectuel, fatigue générale, prédisposition aux maladies (qui en plus peuvent être fatales vu la faible résistance de l’organisme), perte de moral, peau sèche, cheveux cassants dans une moindre mesure…(2.b)
Le lien entre la nutrition et la santé est complexe. Non seulement une mauvaise alimentation contribue-t-elle à la mauvaise santé, mais une mauvaise santé peut entraîner un risque nutritionnel pour la personne concernée. Une conséquence de la mauvaise alimentation est une perte de poids involontaire, qui est un prédicateur important de la perte osseuse, musculaire et de gras. La perte de poids augmente le risque de fracture de la hanche, de déclin fonctionnel. Un faible indice de masse corporelle est lié à une mortalité accrue. Quand ils sont hospitalisés, les patients malnutris ont plus de complications et demeurent à l’hôpital plus longtemps. Un manque de vitamines A, C, D et de zinc, de sélénium et de cuivre peut affecter la fonction immunitaire et accroître la vulnérabilité à l’infection. Par conséquent, les gens mal alimentés sont moins résistants à l’infection et prennent plus de temps à guérir.
Un manque chronique des nutriments nécessaires provenant des fruits et des légumes fait augmenter le risque de cancer et de maladie cardiovasculaire. Les répercussions de la mauvaise alimentation ne sont pas seulement physiques. Le fait de faire face à l’insécurité alimentaire peut être une importante source d’inquiétude et d’anxiété, et un manque de nourriture peut amener des sentiments de colère et d’embarras.(3) Le surpoids et l’obésité se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé.(4.a)
Le surpoids et l’obésité entraînent de graves conséquences pour la santé. Les risques augmentent progressivement avec l’IMC. Un indice de masse corporelle élevé est un important facteur de risque de maladies chroniques comme : 1)les maladies cardiovasculaires, qui sont déjà la première cause de décès dans le monde (17 millions de morts par an) ; 2)les troubles musculo-squelettiques, en particulier l’arthrose.
3) certains cancers. L’obésité de l’enfant est associée à un risque accru de décès prématuré et d’incapacité à l’âge adulte. Nombre de pays à faible ou moyen revenu sont aujourd’hui confrontés à une double charge de morbidité :
Alors que les maladies infectieuses et la dénutrition continuent de sévir, les facteurs de risque de maladies chroniques comme l’obésité et le surpoids augmentent rapidement, surtout en milieu urbain.
Il n’est pas rare de constater à la fois dénutrition et obésité dans un même pays, dans une même communauté voire dans un même ménage.
Cette double charge tient à une mauvaise nutrition du fœtus, du nourrisson et du jeune enfant, à la consommation d’aliments riches en graisse, très caloriques mais pauvres en micronutriments et au manque d’exercice physique. (4.b)
1)site web:http://www.pratique.fr/alimentation
article:Alimentation saine:une bonne répartition des calories
2)site web:http://www.jedessine.com
a)article:Pourquoi faut-il manger?
b)article:Les conséquences d'une mauvaise alimentation?
3)site web:http://www.genderand health.ca
4)site web:htt://www.whoint.html
a)article:Que sont l'obésité et le surpoids?
b)article:Quelles sont les conséquences les plus fréquentes du surpoids et de l'obésité?
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