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dimanche 18 octobre 2009

La faim dans le tiers monde,surpoids au Nord


(1)La faim dans le monde, un scandale qui dure Notre 21ème siècle commençant connaît un scandale dont on parle, hélas, trop peu : celui de la faim dans le monde.
Il est à peine croyable qu’à l’époque de la conquête spatiale et des communications instantanées à travers le globe par Internet, ce fléau moyenâgeux qu’est la famine frappe encore de grandes étendues, parfois des nations entières.
Le rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation (la FAO), publié le mois dernier, le montre : 850 millions de personnes, soit un terrien sur six, souffrent de faim ou de malnutrition ; un enfant en meurt toutes les cinq secondes.
Ce triste bilan de la faim dans le monde montre qu’en dépit des progrès technologiques et de la croissance, le fléau résiste : il y a aujourd’hui en valeur absolue autant d’affamés dans notre monde qu’il y a quinze ans. Si leur part a légèrement diminué en pourcentage (en 1990, environ 20 % des humains avaient faim), c’est seulement parce que la population mondiale a globalement augmenté. L’ « objectif du Millénaire » fixé en 2000 -réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées d’ici 2015 - ne sera pas atteint.
815 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Ce chiffre diminue en moyenne de 6 millions par an. Mais il faudrait que cette baisse passe à 28 millions pour réduire de moitié le nombre de personnes mal nourries d'ici à 2015, objectif fixé par l'Onu.
(2)30 pays d'Afrique subsaharienne souffrent de sous-alimentation, soit plus de la moitié des 50 pays recensés par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La Somalie détient le triste record de malnutrition de la planète: 75% de sa population en souffre.
24.000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde, soit une toutes les quatre secondes.
3 600 calories avalées en moyenne quotidiennement par un Américain: 67% de plus qu'un Africain !
350 milliards d'euros, c'est la somme que les pays de l'OCDE (les nations les plus riches) consacrent chaque année aux subventions agricoles. Dans le même temps, ils versent 8 milliards d'euros pour soutenir l'agriculture des pays en développement.
Quatre multinationales se partagent 90% du commerce mondial des céréales.

(3)Dans ce contexte et compte tenu des travaux que l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé mène depuis le début de l'année 2005 sur les politiques de prévention et de prise en charge de l'obésité en France, il a paru utile d'étudier les mesures prises pour lutter contre l'obésité enfantine dans plusieurs pays européens, ainsi qu'en Amérique du Nord. Compte tenu du petit nombre de dispositions normatives, les principales mesures d'autorégulation prises par les professionnels des secteurs économiques concernés, c'est-à-dire l'agroalimentaire et la publicité, ont également été examinées.
Pour chacun des pays retenus, l'Allemagne, l'Angleterre, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, l'Italie, le Canada et les États-Unis, les points suivants ont été analysés :

- les mesures applicables dans les établissements scolaires, qu'elles portent sur le contenu de l'enseignement ou sur la consommation de produits alimentaires dans l'enceinte scolaire ;

- les mesures relatives à l'industrie agroalimentaire ;

- les mesures encadrant la publicité pour les produits alimentaires destinés aux enfants ;

- les mesures fiscales, certains produits alimentaires pouvant faire l'objet de taxes spécifiques.

L'examen des règles étrangères montre que :

- les mesures normatives prises pour lutter contre l'obésité enfantine sont peu nombreuses...

- ...et sont essentiellement applicables dans les établissements scolaires.
Aujourd’hui la situation en matière d’obésité infantile est très préoccupante : 15 % des enfants souffrent d’une obésité modérée (degré 1) et pratiquement 4 % d’une obésité forte (degré 2). La situation a évolué très vite : l’obésité en général ne touchait que 3 % des enfants dans les années 1960. Aujourd’hui, nous avons un taux de croissance du surpoids comparable aux Américains. L’obésité peut ainsi apparaître dès 2 ans, même si on la retrouve surtout entre 7 et 12 ans.
Il faut souligner que 2/3 des enfants obèses le resteront à l’age adulte. Et cela signifie un risque de problèmes cardiovasculaires multiplié par trois, des troubles articulaires… sans parler bien sûr de la stigmatisation et des problèmes sociaux.

(1)site web:http://www.canalacademie.com/La-faim-dans-le-monde.html
Article:Faim dans le monde

(2)site web:http://terresacree.org/faim.htm
Article:Une personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre secondes

(3)site web:http://www.senat.fr/lc/lc147/lc1470.html
Article:La lutte cotre l'obésité enfantine

(4)site web:http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/poids/9176_obesite-depistage.htm
Article:Surpoids & Obésité

samedi 17 octobre 2009

Alimentation


Il est souhaitable d'avoir au moins trois repas et deux collations par jour, et de respecter une juste répartition des apports nutritifs entre ces repas. Beaucoup d'entre nous on a tendance à partir le matin en ne prenant qu'un café, ce qui est l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Le petit déjeuner doit apporter au moins 20% de la ration énergétique quotidienne. Inversement, il est souhaitable d'alléger le déjeuner, et surtout le dîner, qui constitue trop souvent le seul vrai repas de la journée. La répartition idéale pourrait être : - 20 à 25% au petit déjeuner
- 30 à 35% au déjeuner
- 10 à 15% dans l'après-midi
- 30 à 35% le soir. Cet équilibre quantitatif se fonde sur une ration calorique quotidienne moyenne, à adapter en fonction du sexe, de l'âge, du poids, de la taille et de l'activité de la personne(1) Pour fonctionner, notre corps a besoin d’énergie. Et ce sont justement les aliments que nous mangeons qui permettent de produire cette énergie. Le corps d’un homme a besoin de 2 000 à 2 700 kilo calories par jour. Celui d’une femme entre 1 800 et 2 000 kcal. Et celui d’un enfant entre 2 500 et 2 900 kcal.
Si les enfants ont besoin de dégager davantage d’énergie, c’est parce qu’ils sont en pleine croissance. Tout l’organisme travaille activement et nécessite pour cela un grand apport énergétique. C’est pourquoi il est essentiel
1) de manger régulièrement
2) en quantité suffisante.
(2.a) Si tu manges plus que ce que ton corps a besoin, tu grossis (car les calories inutiles se transforment en graisses).
Par contre si tu ne t’alimentes pas assez pour couvrir tes besoins, tu entames tes réserves puis tu maigris. A terme les conséquences sur l’organisme peuvent être très graves : fonte musculaire, retard de croissance, retard de développement intellectuel, fatigue générale, prédisposition aux maladies (qui en plus peuvent être fatales vu la faible résistance de l’organisme), perte de moral, peau sèche, cheveux cassants dans une moindre mesure…(2.b)
Le lien entre la nutrition et la santé est complexe. Non seulement une mauvaise alimentation contribue-t-elle à la mauvaise santé, mais une mauvaise santé peut entraîner un risque nutritionnel pour la personne concernée. Une conséquence de la mauvaise alimentation est une perte de poids involontaire, qui est un prédicateur important de la perte osseuse, musculaire et de gras. La perte de poids augmente le risque de fracture de la hanche, de déclin fonctionnel. Un faible indice de masse corporelle est lié à une mortalité accrue. Quand ils sont hospitalisés, les patients malnutris ont plus de complications et demeurent à l’hôpital plus longtemps. Un manque de vitamines A, C, D et de zinc, de sélénium et de cuivre peut affecter la fonction immunitaire et accroître la vulnérabilité à l’infection. Par conséquent, les gens mal alimentés sont moins résistants à l’infection et prennent plus de temps à guérir.
Un manque chronique des nutriments nécessaires provenant des fruits et des légumes fait augmenter le risque de cancer et de maladie cardiovasculaire. Les répercussions de la mauvaise alimentation ne sont pas seulement physiques. Le fait de faire face à l’insécurité alimentaire peut être une importante source d’inquiétude et d’anxiété, et un manque de nourriture peut amener des sentiments de colère et d’embarras.(3) Le surpoids et l’obésité se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé.(4.a)
Le surpoids et l’obésité entraînent de graves conséquences pour la santé. Les risques augmentent progressivement avec l’IMC. Un indice de masse corporelle élevé est un important facteur de risque de maladies chroniques comme : 1)les maladies cardiovasculaires, qui sont déjà la première cause de décès dans le monde (17 millions de morts par an) ; 2)les troubles musculo-squelettiques, en particulier l’arthrose.
3) certains cancers. L’obésité de l’enfant est associée à un risque accru de décès prématuré et d’incapacité à l’âge adulte. Nombre de pays à faible ou moyen revenu sont aujourd’hui confrontés à une double charge de morbidité :
Alors que les maladies infectieuses et la dénutrition continuent de sévir, les facteurs de risque de maladies chroniques comme l’obésité et le surpoids augmentent rapidement, surtout en milieu urbain.
Il n’est pas rare de constater à la fois dénutrition et obésité dans un même pays, dans une même communauté voire dans un même ménage.
Cette double charge tient à une mauvaise nutrition du fœtus, du nourrisson et du jeune enfant, à la consommation d’aliments riches en graisse, très caloriques mais pauvres en micronutriments et au manque d’exercice physique. (4.b)

1)site web:http://www.pratique.fr/alimentation
article:Alimentation saine:une bonne répartition des calories
2)site web:http://www.jedessine.com
a)article:Pourquoi faut-il manger?
b)article:Les conséquences d'une mauvaise alimentation?
3)site web:http://www.genderand health.ca
4)site web:htt://www.whoint.html
a)article:Que sont l'obésité et le surpoids?
b)article:Quelles sont les conséquences les plus fréquentes du surpoids et de l'obésité?