samedi 22 mai 2010

Qu'est ce que la biodiversité?


Introduction : La population de la planète a beaucoup augmenté et l’homme a du épuiser des ressources naturelles pour survivre. Tout cela a changé l’écosystème et pourtant la biodiversité. Mais qu’est ce qui réduit la biodiversité réellement ?
La biodiversité: Qu’est ce que c’est la biodiversité ? La Biodiversité présente sur terre aujourd’hui est le résultat de 4 milliards d’années d’évolution. Des espèces ont disparu, d’autres sont apparues. La destruction des habitas, le résultant des activités humaines, s’est accélérée depuis le début de l’ère industrielle et de nombreuses espèces sont en voie de disparition. Mais par ses activités l’Homme est aussi responsable de la disparition de très nombreuses espèces de variété de plantes cultivées. La biodiversité représente à la fois la diversité des écosystèmes, des espèces et la diversité génétique des individus. (1)
Un écosystème est fragile car son fonctionnement dépend de chaque maillon qui le compose, chacun participant aux grands cycles de la matière (carbone, oxygène, eau, azote) qui caractérise le fonctionnement de l’écosystème.
L’homme par son action rompt ces équilibres fragiles. En effet, pour subvenir à ses besoins il doit se nourrir, se loger, se chauffer, se déplacer. Pour cela il exploite les ressources naturelles, ce qui a des conséquences néfastes pour l’équilibre des écosystèmes : augmentation de la température, montée du niveau des eaux, pollution, impacte sur la circulation de l’océan global, multiplication des événements climatiques extrêmes. (2)
L’activité humaine a considérablement augmenté les taux d’extinction des espèces et de leur population , mettant directement à mal la richesse et la diversité de la vie sur Terre ,et menaçant indirectement le bien-être de l’Homme, du fait des conséquences néfastes de la disparition d’espèces sur les services fournis par les écosystèmes .Les causes directes de diminution de la biodiversité sont relativement bien comprises, avec pour principaux facteurs, la destruction des habitats, le changement climatique, l’homogénéisation biotique, l’extraction des ressources, et la pollution .(3)
La biodiversité agricole repose sur une grande variété de plantes cultivées. Cependant l’Homme assure 50 % de ses besoins alimentaires avec seulement quatre espèces : le blé, le maïs, le riz et la pomme de terre. Avec l’augmentation de la population mondiale, les besoins alimentaires sont plus importants, ce qui nécessité un accroissement des terres cultivables au détriment des forêts.
La destruction des écosystèmes forestiers se poursuit encore aujourd’hui dans les zones tropicales et menace les dernières forêts naturelles.(1)
Les forêts tropicales couvraient au début du XIXème siècle dans le monde une superficie de 16 millions de km² environ. Aujourd’hui, moins de la moitié subsiste. Chaque année, la déforestation fait disparaître quelque 13 millions d'hectares de forêts dans le monde. Néanmoins, le taux de perte nette de forêts ralentit grâce aux nouvelles plantations et à l'expansion naturelle des forêts existantes. Entre 2000 et 2005, ces pertes se sont élevées à 7,3 millions d'hectares/an, soit une superficie équivalant à la Sierra Leone ou à Panama. Ce chiffre correspond quand même à une perte nette annuelle de 0,18 % des forêts du monde. Au rythme de destruction actuel, les enfants qui naissent au début du XXIème siècle devraient assister avant la fin de leur vie à la disparition totale des forêts primaires du monde, à l'exception de rares espaces difficilement accessibles. Ces forêts primaires, c'est-à-dire, les moins anthropisées, sont dans la situation la plus critique car, au rythme de déforestation actuel, elles auront disparu en Afrique dans 10 ans, en Asie du Sud-Est dans 15 ans et en Amazonie dans 40 ans maximum. (4)
Poissons sauvages ou d’élevage ?
L’alimentation humaine nécessite l’apport e protéines d’origine animale. Ainsi, l’Homme élève et pêche les poissons dont la chair est riche en protéines très digestes, en acides gras du type oméga 3, en oligo-éléments et en vitamines.
Longtemps considérés comme inépuisables, les océans nous révèlent aujourd’hui leur fragilité et la perte de leur biodiversité. La surpêche en est l’une des causes. Pour continuer à consommer poissons et crustacés, l’Homme a domestiqué de nombreuses espèces dans des fermes aquacoles. Cependant ces élevages intensifs ont également des effets négatifs sur le milieu marin. Des pratiques plus respectueuses de l’environnement comme l’aquaculture biologique doivent être envisagées. (1)
Sauvegarder des milieux de vie. Pour faire à la destruction de certains territoires peut être envisagée afin de freiner l’appauvrissement de la biodiversité. Différentes structures existent comme les parcs nationaux, les réserves naturelles…
Le développement des zones de protection (parcs nationaux,…) est favorisé par la mise en place des lois.
Ces parcs nationaux permettent de mieux gérer les ressources et de préserver de nombreuses espèces en danger.
Comment produire mieux ? Le défi de l’agriculture moderne est de produire tout en préservant les espèces présentes dans le milieu. L’agriculture biologique et l’agriculture de précision peuvent apporter des solutions concrètes. Parallèlement, les consommateurs peuvent privilégier des comportements compatibles avec la préservation de la biodiversité.
Pour lutter contre l’affaiblissement de la biodiversité lié aux pratiques agricoles traditionnelles (monocultures, usage pesticides…), l’agriculture biologique mais aussi l’agriculture de précision peuvent être des solutions.
En diversifiant son alimentation et en privilégiant certains produits, chaque citoyen peut agir pour sauvegarder la diversité planétaire.(1)
Conclusion : Au cours des siècles l’Homme a évolué et la population de la planète a augmenté. Tout cela a poussé, l’Homme à épuiser des ressources naturelles, et le développement de la pèche intensive. Toutes ces activités ont modifié l’équilibre naturel et ont réduit la biodiversité. Beaucoup d’espèces animales et végétales ont disparus donc les écosystèmes sont perturbés.
1 : Livre : SVT 3eme Programme 2008
Éditorial : Nathan 2: Site Web : http://www.palais-decouverte.fr/index.php?id=581
Article : L’influence de l’homme sur l’action des écosystèmes
3 : http://www.biodiversite2007.org/article.php3?id_article=176
Article : L’inégalité économique entraine une diminution de la biodiversité
4 : http://www.zero-deforestation.org/p_consequences.htm
Article : Conséquences : Bilan en chiffres

vendredi 30 avril 2010

Courrons contre la faim!


Introduction : Dans notre planète il y a beaucoup d’inégalité entre les pays. Dans les pays pauvres une personne meurt chaque quatre secondes de faim. On doit essayer d’arrêter cette horreur. Avec la course contre la faim on peut aider à sensibiliser les gens de ce désastre et l’éviter. Courrons contre faim !

D'après le dernier rapport annuel de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le seuil historique d'un milliard de personnes souffrant de la faim dans le monde a été franchi cette année. Soit: cent millions de personnes de plus qu'en 2008. Et le phénomène ne devrait que s'aggraver d'ici 2050 où la terre comptera plus de 9 milliards d'habitants, soit 34% de bouches de plus à nourrir.
D'après une étude réalisée conjointement par l'INRA et le CIRAD au début du mois, la planète serait capable de nourrir tous ses habitants en 2050, sans mettre en péril son équilibre environnemental, en associant une réduction des gaspillages et une rupture des habitudes de consommation. Rappelons à ce sujet qu'un quart de la nourriture mondiale est jeté sans être consommé. L'avenir est donc entre les mains de chacun d'entre nous. Adopter des comportements de consommation sobres et responsables, favoriser un régime alimentaire à base de végétaux, consommer des produits issus de l'agriculture biologique et locale, renoncer aux agrocarburants ou limiter ses déplacements en voiture, font partie d'actes citoyens qui additionnés les uns aux autres changeraient le bilan mondial.(1)
La Course contre la Faim aura lieu, pour la 13ème année consécutive, le 07 mai prochain. Projet solidaire, la Course contre la Faim a permis l'an dernier de réunir 740 établissements soit 215000 élèves qui se sont unis et ont couru pour aider les populations souffrant de malnutrition et ont collecté plus de 2.5 millions d’euros.
LA COURSE CONTRE LA FAIM constitue un projet éducatif et pédagogique qui mobilise élèves et étudiants du monde entier autour d’un objectif commun, lutter contre la faim mondiale et la malnutrition. Puisant dans le vaste potentiel des jeunes à devenir de puissants agents du changement, la Course a pour but de sensibiliser les élèves canadiens aux causes de la faim dans le monde, et les inspirer à faire partie de la solution.(2)
La Course contre la Faim est un projet citoyen car il permet aux élèves de s’ouvrir au monde en prenant connaissance du fléau qu'est la malnutrition. "Prendre connaissance et comprendre les dimensions du fléau de la faim, c’est déjà commencer à agir" nous explique Jean-Christophe Rufin, ancien président d’ACF. En effet, la faim est un enjeu d’aujourd’hui mais surtout de demain, comme nous l’indique les chiffres récents de la FAO sur le nombre de personnes touchées, en constante augmentation (à ce jour, plus d'1 milliard de personnes sont sous alimentées). Sensibiliser les jeunes à ce problème et leur donner les moyens d’agir, c’est les confronter aux enjeux humains qu’ils auront à résoudre à l'avenir. La solidarité, qu’elle soit internationale ou locale, est une valeur phare à transmettre. A travers ce projet, c’est un établissement tout entier qui exprime sa solidarité et dans lequel chaque acteur a un rôle à jouer pour lutter contre la première cause de mortalité au monde.(3)

Conclusion : Grâce à cette course on aide à beaucoup de gens qui n’ont pas la même chance que nous à pouvoir avoir de quoi manger et vivre tous les jours. C’est comme ça qu’on peut éviter ces inégalités dans le monde.


1 :Site web : http://agriculture.suite101.fr/article.cfm/la_faim_dans_le_monde_progresse
Article :La faim dans le monde progresse
2 :site web : http://www.actioncontrelafaim.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=1154&Itemid=490&lang=frArticle :Action contre la faim
3 :Site web : http://www.coursecontrelafaim.org/la-course-contre-la-faim/un-projet-citoyen-et-solidaire/
Article :Un projet citoyen et solidaire

jeudi 29 avril 2010

Courrire,un vie sauvée!


Introduction : La Course contre la Faim est un projet citoyen car il permet aux élèves de s’ouvrir au monde en prenant connaissance du fléau qu'est la malnutrition. Prendre connaissance et comprendre les dimensions du fléau de la faim, c’est déjà commencer à agir. Sensibiliser les jeunes à ce problème et leur donner les moyens d’agir, c’est les confronter aux enjeux humains qu’ils auront à résoudre à l'avenir.

(1)C'est le plus grand évènement pédagogique en France avec 900 établissements mobilisés en 2010 pour un total de 250 000 jeunes sensibilisés à une cause.La Course Contre la Faim, permet aux jeunes élèves de mener une action de sensibilisation autour du fléau que représente la malnutrition dans le monde. La faim est aujourd'hui un enjeu majeur de la situation mondiale : selon les chiffres récents, plus d'un milliards de personnes sont sous alimentées dans le monde et ils sont en constante augmentation.C'est pourquoi, à travers un projet sportif et solidaire, un établissement tout entier pourra ainsi exprimer sa solidarité et dans lequel chaque acteur jouera un rôle pour lutter contre la première cause de mortalité au monde. La Course contre la Faim représente avant tout un projet pédagogique, car les différentes thématiques abordées, comme la malnutrition, ses manifestations, ses causes et ses conséquences ou bien le thème de la solidarité internationale, sont en lien direct avec les programmes scolaires.La Course contre la Faim est aussi un projet sportif : le vendredi 7 mai, tous les élèves s’élanceront sur leur lieu de course pour courir le plus de kilomètres possibles afin d'exprimer leur solidarité aux victimes de la faim.
Chaque année la Course permet de récolter des dons pour un pays en particulier. Lors de la 13ème édition qui aura lieu le 7 mai 2010, les élèves courront pour aider le Tchad. Les dons récoltés permettront d'élargir les programmes ACF de développement.Le Tchad, pays limitrophe du Soudan, est aujourd’hui dans une situation humanitaire très grave. Dans cette région du globe, les facteurs de malnutrition se superposent : l’instabilité politique, les guerres et les sècheresses à répétition plongent la population tchadienne dans une situation d’urgence. Il est donc nécessaire d'agir pour

(2) Chaque année la Course contre la Faim permet de récolter des dons pour un pays en particulier. Lors de la 13ème édition qui aura lieu le 7 mai 2010, les élèves courront pour aider le Tchad. Les dons récoltés permettront de développer les programmes ACF dans ce pays.
Mais pourquoi aider le Tchad ?
Le Tchad, pays limitrophe du Soudan, est aujourd’hui dans une situation humanitaire très grave. Dans cette région du globe, les facteurs de malnutrition se superposent : l’instabilité politique, les guerres et les sècheresses à répétition plongent la population tchadienne dans une situation d’urgence.
Le Tchad est l'un des pays les plus pauvres de la planète. Son indicateur de développement humain (IDH) le classe au 175ème rang mondial et 55% des Tchadiens vivent avec moins d’un dollar par jour. L’économie du pays est basée essentiellement sur l’agriculture et l’élevage, qui emploient près de 80% de la population active. De plus, un conflit sévit depuis 2003 au Darfour, région située à la frontière entre le Tchad et le Soudan. A ces violences s’ajoute une guerre civile entre l’armée tchadienne et des groupes rebelles qui s’opposent au gouvernement du président Déby.
Ces conflits ont poussé les populations civiles à quitter certaines régions pour fuir les zones les plus touchées. On dénombre aujourd’hui environ 400 000 personnes (215 000 soudanais réfugiés et 180 000 tchadiens déplacés) dans les camps de réfugiés. Ces personnes ont tout laissé derrière elles pour sauver leur vie. Elles se retrouvent sans ressources, dépendantes de l’aide internationale. Cette situation politique critique est aggravée par des dérèglements climatiques graves.

(3) Top départ pour les séances de sensibilisations dans les collèges pour le grand rendez-vous solidaire de la Course contre la Faim. Action contre la Faim intervient depuis 30 ans pour lutter contre ce fléau qui continue de progresser, et compte plus que jamais sur la mobilisation des jeunes dans ce combat. Le 7 mai 2010, les élèves de plus de 800 établissements scolaires en France et à l’étranger courront pour faire reculer la faim.
Au-delà d’une simple collecte de fonds, l’événement recouvre une vocation pédagogique à destination d’un public peu informé sur le problème de la faim. En amont de la Course, des intervenants d’Action contre la Faim viennent échanger avec les élèves lors de séances de sensibilisation. Pendant une heure, les différents visages de la faim et l’amplitude du problème à l’échelle mondiale leurs sont expliqués. Cette année, les jeunes visionneront un film tourné sur la mission d’Action contre la Faim au Tchad. 4 000 heures de sensibilisation seront assurées par plus de 500 bénévoles et membres d’Action contre la Faim. Cette chaîne de solidarité n’est pas seulement constituée par des bénévoles, elle l’est aussi par les élèves, les chefs d’établissement, les professeurs et parents d’élèves qui font de ce projet une réussite.

(4) Le 7 mai, la MLF va une nouvelle fois participer à la Course contre la faim, en partenariat avec l’association Action contre la Faim
Ce projet pédagogique et solidaire permet de sensibiliser les jeunes aux problèmes de la faim et contribue à l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité. Des séances d’information et de sensibilisation, réalisées à l’aide d’outils pédagogiques, ont lieu pendant les mois qui précèdent le jour de la Course dont le principe est le suivant : les élèves recherchent des « sponsors » qui leur font des promesses de dons pour chaque kilomètre parcouru le jour de la Course. La collecte des fonds permet ainsi de soutenir les programmes d’Action contre la Faim sur le terrain.Cette année, la Course aura lieu le 7 mai 2010. 14 établissements de la MLF sont inscrits dans 6 pays différents : Bolivie, Espagne, Finlande, Italie, Liban, Maroc.

Conclusion : Cette action est un projet citoyen car il permet aux élèves de s’ouvrir au monde en prenant connaissance du fléau qu'est la malnutrition.
Lors des séances de sensibilisation, les élèves prennent conscience qu’ils peuvent agir pour sauver des vies, en participant à LA COURSE CONTRE LA FAIM. Le principe est simple : chaque élève participant se fait sponsoriser chaque kilomètre qu’il parcourt par des membres de son entourage (parents, amis, voisins, commerçants…) qui décident eux-mêmes de la somme attribuée par kilomètre (1, 2, 3… euros). Le jour de la course, l’élève fait de son mieux ! La distance maximale qu’il peut parcourir est de 10 kilomètres.


Site web(1): http://www.oneheartchannel.fr/index.php?page=video&vid=1335
Article: Course Contre la Faim : 7 mai 2010

Site web(2): http://www.coursecontrelafaim.org/la-course-contre-la-faim/la-course-2010-au-profit-du-tchad/
Article: La Course 2010 au profit du Tchad


Site web(3): http://www.actioncontrelafaim.org/presse/communiques/communique/article/1/13eme-edition-de-la-course-contre-la-faim-250-000-jeunes-sur-la-ligne-de-depart/
Article: 13ème édition de la Course contre la Faim : 250 000 jeunes sur la ligne de départ !

Site web(4): http://www.mlfmonde.org/spip.php?article453
Article: La Course contre la faim 2010

jeudi 15 avril 2010

UNICEF: Rapport sur l'action humanitaire 2010

La faim dans le monde,un crime a l'humanité


Introduction : 815 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Ce chiffre diminue en moyenne de 6 millions par an. Mais il faudrait que cette baisse passe à 28 millions pour réduire de moitié le nombre de personnes mal nourries d'ici à 2015 On sait que le progrès technique a permis, dans les pays développés, de multiplier par dix les rendements à l’hectare cultivé, tout en diminuant de 9/10èmes également la population employée à cultiver ces terres. Les pays développés disposent de larges excédents de céréales, de produits laitiers, de viande, dont ils ne savent que faire. Dans les pays pauvres eux-mêmes, la production alimentaire et les rendements progressent, permettant souvent à ces pays d’être auto suffisants, voire de devenir exportateurs : voyez le cas du Brésil où des poches de malnutrition subsistent pourtant dans le « Nord-Este » ou du Vietnam.
Le problème est que, dans des pays où les réseaux de transports sont faibles, voire inexistants dans certaines zones, il est très difficile d’acheminer les excédents des uns vers les populations en état de déficience alimentaire. L’exemple de Madagascar le montre bien : cette ile, vaste comme la France, et fertile, dispose globalement de ressources alimentaires suffisantes, mais plus du tiers de sa population est sous-alimentée, car elle est incapable de transporter, en période de crise, la nourriture des provinces du nord vers les provinces du sud, plus sèches.


(1)Il y a deux ans, alors que la crise alimentaire couvait déjà, le forum de Davos n’avait consacré qu’une petite conférence à cette question. Le Forum semble vouloir se rattraper cette année en y consacrant quatre rencontres dont l’une, avec Bill Gates, vient de se dérouler dans le grand amphithéatre.Rien de très nouveau pour les spécialistes. L’enjeu est de doubler la production d’ici 2050 pour nourrir les neuf milliards de personnes. Néanmoins, quelques idées fortes se sont dégagées.
- 1) Primo: l’augmentation de la productivté (avec évidemment le débat sur les OGM) est indispensable mais ne saurait être la seule solution. Même si il n’y a aujourd’hui pas plus de tracteurs dans l’Afrique subsaharienne que dans la seule Thailande.
-2) Les droits de propriété sont un problème majeur. En Afrique, l’absence de titres de propriétés (notamment pour les femmes) empeche les paysans d’obtenir des prêts bancaires et d’investir. La Tanzanie tente une expérience: utiliser le GPS pour borner les terres cultivées et délivrer des titres de propriété reconnus par les banques.
-3) Investir davantage dans la production, c’est bien mais investir dans la gestion des récoltes est tout aussi important. En Afrique, 30% des récoltes sont perdus faute de capacité de stockage et de transport. Pourtant 5% seulement des investissements consacrés à l’agriculture sont des tinés à ce secteur.
-4) La déforestationfait partie du problème, pas de la solution. Virgilio Mauricio Viana, responsable au Brésil d’une fondation qui lutte contre la déforestation de l’Amazoniea été assez convaincant montrant que l’agriculture dépendant de la pluie et celle-ci dépendant des forêts, la déforestation nuit à l’agriculture. Mais si l’on ne veut pas accroître les espaces cultivés, il faut augmenter la productivité des terres.On peut certes également discuter des biocarburants et des régimes alimentaires carnés si peu durables, mais dix-huit mois après le sommet de la crise, il apparaît évident que les prix des matières premières agricoles ne devraient pas durablement baisser (ils restent assez élevés). Si les problèmes agricoles ne font plus la Une de l’actualité, la banque mondiale et les dirigeants politiques semblent avoirmalgré tout retenu la leçon: selon Jacques Diouf, patron de la FAO, la part de l’agriculture dans l’aide publique au développement est passée de 3% à 5% en deux ans. Une (petite) bonne nouvelle si elle se confirme.

(2) L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) publie régulièrement des statistiques et des cartes en ce qui concerne la faim dans le monde. De manière générale, la faim recule dans le monde, mais dans certains pays comme la République démocratique du Congo, elle gagne du terrain. Toute cette région de l'Afrique se trouve toujours dans la zone rouge, avec des centaines de millions de personnes en danger.

(3) Le manque d’action pour mettre un terme à la spéculation en matière de biens agricoles et les politiques d’encouragement sur les biocarburants ouvrent la voie à une réédition en 2010 et 2011 de la crise des prix alimentaires connue en 2008, affirme Olivier De Schutter, le rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, dans un entretien avec EurActiv. Le rapporteur de l’ONU explique que la quantité de production alimentaire est suffisante et que la faim n’est pas le résultat d’une production alimentaire dans des conditions inefficaces, comme l’affirment la plupart des scientifiques, des think tank ainsi que l’industrie agroalimentaire.

Conclusion : La faim est un attentat contre l'être humain. Elle est causée par des raisons structurelles et conjoncturelles. Elle a été présente dans toute l'histoire de la terre. Nous pouvons aider à la combattre en faisant des dons mais aussi en essayant de changer le monde. En somme, l’avenir de la faim dans le monde tient dans la volonté de chacun d’entre nous : si l’on ne trouve pas nécessaire d’agir, alors le problème restera entier si ce n’est aggravé ; en revanche, si chacun y met du sien et participe à une lutte sans merci pour un monde plus juste, ne laissant aucune chance aux inégalités, il serait possible d’assister à l’abolition de la faim dans le monde.

Site web (1) : http://lemaitre.blog.lemonde.fr/2010/01/29/davos-et-la-faim-dans-le-monde/
Article : Davos et la faim dans le monde

Site web (2) : http://www.populationdata.net/index2.php?option=article&aid=322&article=2009-01-20-Carte-de-la-faim-dans-le-monde
Article : 20 janvier 2009 - Carte de la faim dans le monde

Site web (3): http://www.euractiv.com/fr/pac/monde-menace-nouvelle-crise-alimentaire-2010/article-187709
Article : Le monde sous la menace d’une nouvelle crise alimentaire en 2010

Aidons notre planète avant qu’il ne soit trop tard !

La terre est notre maison, elle nous donne de tout et nous la correspondant pas c’est pour cela que la journée mondiale de la terre est la journée la plus importante. Les prévisions pour 2014 sont des phénomènes naturels, comme le refroidissement dans une partie du pacifique et la résistance au réchauffement de l’océan Arctique. Mais à partir de 2009, les températures devraient atteindre des records, aucun phénomène ne pouvant compenser la hausse des températures provoquée par les gaz à effet de serre. C’est pour ces phénomènes anormaux provoqués par nous en réalité qu’on tue peu à peu notre lieu de vie.
Sur la terre on est plus de 2,6 milliard de personnes sur la planète et 815 millions de personnes souffrent de faim dans le monde mais il faudrait que cette baisse passe à 28 millions pour réduire de moitié le nombre de personnes mal nourries d'ici à 2015, selon l’ONU. 1 personne meurt de faim chaque 4 secondes dans le monde. On ne peut pas continuer ainsi !

Faim dans le monde



Une insuffisance qualitative ou quantitative de la ration alimentaire nécessaire à un bon fonctionnement de l’organisme peut entraîner de très nombreuses maladies, plus graves les unes que les autres, et souvent liées à des carences nutritionnelles. Mais cette insuffisance peut installer chez l’individu des conséquences bien plus graves, comme un état de faiblesse psychologique qui l’empêche de s’épanouir. En tout cas, quelle que soit la maladie due à la faim, c’est dans la plupart des cas la mort que va trouver l’affamé, s’il n’est pas soigné et nourri rapidement. Il est donc important que chacun d’entre nous sache ce que plusieurs millions de personnes dans le monde endurent en ce moment même.

Il faut tout d’abord savoir que les besoins quotidiens d’un homme en bonne santé sont de 2400 calories par jour, de 1830 pour un enfant de 7 ans et de 2900 pour un adolescent de 15 ans (Un grand nombre de pays africains ont une moyenne de 1700 calories digérées par jour, hommes, femmes et enfants confondus). Une alimentation équilibrée fournit à l’organisme tous les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement : les vitamines, par exemple, sont des substances organiques indispensables pour un bon développement, l’organisme étant en général incapable de les élaborer lui-même. Une carence nutritionnelle entraine alors des infections multiples. (1)
Notre monde technologique compte encore 850 millions d’affamés : si la Chine, l’Inde progressent, l’Afrique recule. Moins que le manque de nourriture sont en cause les transports et l’insécurité. L’aide alimentaire a des effets pervers, nos exportations subventionnées encore plus. Les remèdes sont : de bons projets de développement agricole ; des infrastructures au sud ; une bonne gouvernance ; des progrès technologiques. (2)
Comment expliquer les émeutes de la faim qui ont embrasé simultanément Haïti, le Bangladesh, l’Egypte ou le Burkina Faso ? Pourquoi, ces dix derniers mois, le cours mondial des denrées alimentaires a-t-il augmenté de 55% en moyenne ? On peut identifier sept causes :
1/ La folie des biocarburants qui a saisi la planète depuis la hausse vertigineuse des prix du pétrole. Selon le FMI, entre 20 et 50% de la production mondiale de maïs ou de colza ont été détournés de leur usage initial. 2/ L'augmentation très rapide des coûts du fret, autre conséquence de la flambée des cours du pétrole. 3/ L'enrichissiment de pays très peuplés tels la Chine ou l'Inde, dont la consommation de produits alimentaires progresse de façon exponentielle.
4/ La modification de la demande alimentaire dans ces pays, qui veulent consommer davantage de poulets ou de porcs, eux-mêmes grands consommateurs de céréales. 5/ La spéculation. Du fait de la crise des subprimes, les fonds d'investissement cherchent à placer leurs liquidités là où les profits semblent les plus rapides à accumuler. Les premières hausses des prix des denrées alimentaires a attiré les premiers spéculateurs qui ont massivement acheté du riz ou des céréales à terme. 6/ La baisse des aides au développement. Selon "Libération" de ce matin, celles-ci ont diminué de 8,4% en 2007 et l'aide à l'agriculture est aujourd'hui inférieure de 50% à son niveau de 1984. 7/ Les changements climatiques qui commencent à modifier les cycles des récoltes dans certains pays (3)
L’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme stipule que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ». La forte augmentation du coût des aliments de base, particulièrement importante au premier semestre 2008, a directement menacé la survie de centaines de millions de personnes. Le droit à l’alimentation, déjà sérieusement malmené depuis plusieurs décennies de recettes néolibérales, est encore plus gravement mis à mal.

Après une baisse très importante des cours des biens primaires (matières premières et aliments) pendant plus de vingt ans, l’inversion de tendance a eu lieu au second semestre 2001. D’abord dirigée sur le secteur de l’énergie et des métaux, la hausse des cours a ensuite concerné les denrées alimentaires. La tendance a été extrêmement forte. Entre 2007 et 2008, en un an, les prix du riz et du blé ont doublé, celui du maïs a progressé de plus d’un tiers.
Cette explosion des prix est la conséquence directe de la libéralisation des marchés imposée par les institutions financières internationales depuis les années 1980. La suppression des barrières douanières est responsable de l'augmentation de la fluctuation des cours mondiaux des matières premières agricoles. Ainsi la FAO constate l'augmentation constante de la volatilité des cours durant ces deux dernières décennies, cette volatilité semblant désormais une caractéristique permanente sur les marchés alors que n’était pas le cas auparavant(4)
Le développement des biocarburants, selon le rapporteur spécial, loin de diminuer la faim dans le monde va l’aggraver, si du moins on poursuit dans cette voie : « Cet empressement à vouloir subitement et de façon irréfléchie transformer un aliment, tel que le maïs, le blé, le sucre et le vin de palme en carburant revient à courir à la catastrophe. Cela risque d’entraîner une concurrence entre nourriture et carburant qui laissera les pauvres et les victimes de la faim des pays en développement à la merci de l’augmentation rapide du prix des aliments, des terres vivrières et de l’eau. » La logique semble, en effet, imparable: plus les surfaces de plantations nourricières sont transformées en cultures réservées au bioéthanol ou carburant pour voitures propres, plus les récoltes en produits nourriciers sont réduites et plus les prix des denrées augmentent, du fait de leur rareté. La production mondiale de biocarburant appelé aussi agro carburant est actuellement dominée par les Etats-Unis et le Brésil. Selon l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires, si cette production augmente, le maïs subira une hausse de prix d’environ 20% d’ici à 2010 et de 41% d’ici à 2020. Le prix des oléagineux (soja par exemple) et celui du blé prendraient l’ascenseur de façon semblable.
Cela dit, Jean Ziegler ne nie pas les effets positifs du biocarburant notamment sur le -réchauffement climatique et même pour certains paysans de pays développés. Mais les effets négatifs devraient prévaloir, le modèle actuel de production de biocarburant sécrétant, outre les augmentations massives du coût des denrées, l’appropriation des terres en quelques mains. (5)
Conclusion : Nous sommes beaucoup de personnes sur la planète. Et le nombre de personnes qui meurent par manque de nourriture quand dans d’autres pays on consomme le double.
Il faut finir avec cette catastrophe au plus tôt aidons ces personnes à pouvoir manger tous les jours la quantité d’aliments nécessaire pour être en bonne santé.
1 : Site Web : http://www.rvweb.fr/index.php?2001/12/14/9-la-faim-dans-le-monde-6Article : La faim dans le monde : les causes de la faim dans le monde
2 : Site Web : http://canalacademie.com/spip.php?article1255
Article : La faim dans le monde
3 : Site Web : http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/04/14/les-dix-raisons-de-la-crise-alimentaire.html
Article : Les sept causes de la crise alimentaire
4 : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10314
Article : Les causes de la crise alimentaire
5 : Site Web : http://www.riaed.net/spip.php?article1065
Article : Rouler « propre » et accélérer la faim dans le monde ?