samedi 31 octobre 2009

Journée mondiale sans voitures


Selon les résultats des études réalisés, la pollution à l'intérieur des véhicules peut atteindre des niveaux extrêmes, et particulièrement dangereux, plus concrètement dans les bouchons. Au point qu'un enfant installé dans son siège auto est davantage exposé à des gaz nocifs que dans une poussette. La pollution dans l'habitacle des voitures en circulation peut atteindre des niveaux extrêmes, très largement supérieurs aux niveaux acceptés par les autorités sanitaires. Des études montrent que la pollution subie par les conducteurs provient essentiellement du véhicule qui les précède, les prises d'air étant situées à la hauteur des pots d'échappement. Autre constat: la nature du véhicule de devant est plus importante que la densité du trafic. Le pire étant d'être derrière un véhicule qui accélère à plusieurs reprises, ce qui est notamment le cas dans les bouchons. La solution est ne pas rouler près du véhicule qui est devant vous et fermer la ventilation dans les tunnels pour ouvrir les fenêtres une fois à l'air libre. (1)
Pourquoi une journée sans la voiture ?
Une telle entreprise est née d'un constat: les Européens sont fortement préoccupés par la pollution et la mobilité urbaine. En ville, beaucoup se plaignent d'une mauvaise qualité de l'air, de nuisances sonores, d'encombrements, etc. Malgré cela, le parc automobile et la circulation croissent...
La journée "En ville, sans ma voiture!" a pour objectif de favoriser la prise de conscience collective de la nécessité d'agir contre les nuisances générées par la croissance du trafic motorisé en milieu urbain. Il ne s'agit pas seulement de lutter contre la pollution atmosphérique ou contre le bruit mais aussi d'améliorer la qualité de vie en ville.
La journée sans voitures existe depuis 1998 et les bilans des dernières années montrent une certaine désaffection et un réel désengagement des grandes communautés urbaines :
En France, la 7e édition de la "Journée internationale en ville sans ma voiture"
(2004) s'est quelque peu essoufflée en France, avec seulement 59 villes participantes mercredi 22 septembre contre 72 en 2003 et 98 en 2002. A Paris, seuls quelques quartiers étaient interdits aux voitures.
Dans le reste du monde, des reculs sont aussi constatés: Au Portugal, 54 villes, sept de moins qu'en 2003, étaient officiellement concernées par la journée sans voiture. Dans la plupart des grandes villes scandinaves, autrichiennes, grecques, italiennes ou néerlandaises, les résultats ont aussi été très mitigés, par manque d'organisation ou encore de coopération des automobilistes. Moscou, Berlin, Budapest et Amsterdam n'ont même pas participé.
Globalement, ce sont tout de même près de 1500 villes dans une quarantaine de pays se seront mobilisées en 2004.
Depuis 2007, cette journée mondiale tend à être remplacée par une semaine de la mobilité qui vise à promouvoir l'usage des transports en communs...
(2)
Depuis quelque temps, l'écologie devient un sujet sensible aux yeux des consommateurs qui se sentent de plus en plus concernés par le sujet, notamment par la pollution. Et justement, les voitures, ça pollue!
Du coup, les gens se mobilisent et sont sensibilisés au problème et sont encouragés à utiliser les transports en commun, le vélo...
C'est bien beau tout ça, mais un autre problème se pose, beaucoup moins grave certes, mais un problème quand même pour les constructeurs automobile. Car eux "subissent" en quelque sorte, cette crise. (3)
Plus de 1300 villes à travers le monde participeront cette année à la journée internationale « en ville sans ma voiture » lundi le 22 septembre prochain. Cette journée a pour but de favoriser la prise de conscience collective quant à la nécessité d'agir contre les nuisances générées par la croissance du trafic motorisé en milieu urbain. Il ne s'agit pas seulement de lutter contre la pollution atmosphérique, l'effet de serre ou contre le bruit mais aussi d'améliorer la qualité de vie en ville et de sensibiliser la population quant aux alternatives à l'utilisation de la voiture particulière.(
4)
1 : site web : http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Actualite/Pollution-Danger-dans-les-voitures-102370/
Article : Pollution danger dans les voitures 2 : site web : http://www.journee-mondiale.com/118/22_septembre-sans_voiture.htm
Article : 22 septembre : journée mondiale sans voiture
3 : site web : http://lexplorateur-pev.blogspot.com/2009/04/les-voitures-ne-polluent-plus-ah-bon.html Article : Les voitures ne polluent pas : Ah bon !
4: site web: http://quebec.indymedia.org/es/node/13519
Article : Journée internationale sans les voitures sur le Plateau

dimanche 18 octobre 2009

La faim dans le tiers monde,surpoids au Nord


(1)La faim dans le monde, un scandale qui dure Notre 21ème siècle commençant connaît un scandale dont on parle, hélas, trop peu : celui de la faim dans le monde.
Il est à peine croyable qu’à l’époque de la conquête spatiale et des communications instantanées à travers le globe par Internet, ce fléau moyenâgeux qu’est la famine frappe encore de grandes étendues, parfois des nations entières.
Le rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation (la FAO), publié le mois dernier, le montre : 850 millions de personnes, soit un terrien sur six, souffrent de faim ou de malnutrition ; un enfant en meurt toutes les cinq secondes.
Ce triste bilan de la faim dans le monde montre qu’en dépit des progrès technologiques et de la croissance, le fléau résiste : il y a aujourd’hui en valeur absolue autant d’affamés dans notre monde qu’il y a quinze ans. Si leur part a légèrement diminué en pourcentage (en 1990, environ 20 % des humains avaient faim), c’est seulement parce que la population mondiale a globalement augmenté. L’ « objectif du Millénaire » fixé en 2000 -réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées d’ici 2015 - ne sera pas atteint.
815 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Ce chiffre diminue en moyenne de 6 millions par an. Mais il faudrait que cette baisse passe à 28 millions pour réduire de moitié le nombre de personnes mal nourries d'ici à 2015, objectif fixé par l'Onu.
(2)30 pays d'Afrique subsaharienne souffrent de sous-alimentation, soit plus de la moitié des 50 pays recensés par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La Somalie détient le triste record de malnutrition de la planète: 75% de sa population en souffre.
24.000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde, soit une toutes les quatre secondes.
3 600 calories avalées en moyenne quotidiennement par un Américain: 67% de plus qu'un Africain !
350 milliards d'euros, c'est la somme que les pays de l'OCDE (les nations les plus riches) consacrent chaque année aux subventions agricoles. Dans le même temps, ils versent 8 milliards d'euros pour soutenir l'agriculture des pays en développement.
Quatre multinationales se partagent 90% du commerce mondial des céréales.

(3)Dans ce contexte et compte tenu des travaux que l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé mène depuis le début de l'année 2005 sur les politiques de prévention et de prise en charge de l'obésité en France, il a paru utile d'étudier les mesures prises pour lutter contre l'obésité enfantine dans plusieurs pays européens, ainsi qu'en Amérique du Nord. Compte tenu du petit nombre de dispositions normatives, les principales mesures d'autorégulation prises par les professionnels des secteurs économiques concernés, c'est-à-dire l'agroalimentaire et la publicité, ont également été examinées.
Pour chacun des pays retenus, l'Allemagne, l'Angleterre, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, l'Italie, le Canada et les États-Unis, les points suivants ont été analysés :

- les mesures applicables dans les établissements scolaires, qu'elles portent sur le contenu de l'enseignement ou sur la consommation de produits alimentaires dans l'enceinte scolaire ;

- les mesures relatives à l'industrie agroalimentaire ;

- les mesures encadrant la publicité pour les produits alimentaires destinés aux enfants ;

- les mesures fiscales, certains produits alimentaires pouvant faire l'objet de taxes spécifiques.

L'examen des règles étrangères montre que :

- les mesures normatives prises pour lutter contre l'obésité enfantine sont peu nombreuses...

- ...et sont essentiellement applicables dans les établissements scolaires.
Aujourd’hui la situation en matière d’obésité infantile est très préoccupante : 15 % des enfants souffrent d’une obésité modérée (degré 1) et pratiquement 4 % d’une obésité forte (degré 2). La situation a évolué très vite : l’obésité en général ne touchait que 3 % des enfants dans les années 1960. Aujourd’hui, nous avons un taux de croissance du surpoids comparable aux Américains. L’obésité peut ainsi apparaître dès 2 ans, même si on la retrouve surtout entre 7 et 12 ans.
Il faut souligner que 2/3 des enfants obèses le resteront à l’age adulte. Et cela signifie un risque de problèmes cardiovasculaires multiplié par trois, des troubles articulaires… sans parler bien sûr de la stigmatisation et des problèmes sociaux.

(1)site web:http://www.canalacademie.com/La-faim-dans-le-monde.html
Article:Faim dans le monde

(2)site web:http://terresacree.org/faim.htm
Article:Une personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre secondes

(3)site web:http://www.senat.fr/lc/lc147/lc1470.html
Article:La lutte cotre l'obésité enfantine

(4)site web:http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/poids/9176_obesite-depistage.htm
Article:Surpoids & Obésité

samedi 17 octobre 2009

Alimentation


Il est souhaitable d'avoir au moins trois repas et deux collations par jour, et de respecter une juste répartition des apports nutritifs entre ces repas. Beaucoup d'entre nous on a tendance à partir le matin en ne prenant qu'un café, ce qui est l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Le petit déjeuner doit apporter au moins 20% de la ration énergétique quotidienne. Inversement, il est souhaitable d'alléger le déjeuner, et surtout le dîner, qui constitue trop souvent le seul vrai repas de la journée. La répartition idéale pourrait être : - 20 à 25% au petit déjeuner
- 30 à 35% au déjeuner
- 10 à 15% dans l'après-midi
- 30 à 35% le soir. Cet équilibre quantitatif se fonde sur une ration calorique quotidienne moyenne, à adapter en fonction du sexe, de l'âge, du poids, de la taille et de l'activité de la personne(1) Pour fonctionner, notre corps a besoin d’énergie. Et ce sont justement les aliments que nous mangeons qui permettent de produire cette énergie. Le corps d’un homme a besoin de 2 000 à 2 700 kilo calories par jour. Celui d’une femme entre 1 800 et 2 000 kcal. Et celui d’un enfant entre 2 500 et 2 900 kcal.
Si les enfants ont besoin de dégager davantage d’énergie, c’est parce qu’ils sont en pleine croissance. Tout l’organisme travaille activement et nécessite pour cela un grand apport énergétique. C’est pourquoi il est essentiel
1) de manger régulièrement
2) en quantité suffisante.
(2.a) Si tu manges plus que ce que ton corps a besoin, tu grossis (car les calories inutiles se transforment en graisses).
Par contre si tu ne t’alimentes pas assez pour couvrir tes besoins, tu entames tes réserves puis tu maigris. A terme les conséquences sur l’organisme peuvent être très graves : fonte musculaire, retard de croissance, retard de développement intellectuel, fatigue générale, prédisposition aux maladies (qui en plus peuvent être fatales vu la faible résistance de l’organisme), perte de moral, peau sèche, cheveux cassants dans une moindre mesure…(2.b)
Le lien entre la nutrition et la santé est complexe. Non seulement une mauvaise alimentation contribue-t-elle à la mauvaise santé, mais une mauvaise santé peut entraîner un risque nutritionnel pour la personne concernée. Une conséquence de la mauvaise alimentation est une perte de poids involontaire, qui est un prédicateur important de la perte osseuse, musculaire et de gras. La perte de poids augmente le risque de fracture de la hanche, de déclin fonctionnel. Un faible indice de masse corporelle est lié à une mortalité accrue. Quand ils sont hospitalisés, les patients malnutris ont plus de complications et demeurent à l’hôpital plus longtemps. Un manque de vitamines A, C, D et de zinc, de sélénium et de cuivre peut affecter la fonction immunitaire et accroître la vulnérabilité à l’infection. Par conséquent, les gens mal alimentés sont moins résistants à l’infection et prennent plus de temps à guérir.
Un manque chronique des nutriments nécessaires provenant des fruits et des légumes fait augmenter le risque de cancer et de maladie cardiovasculaire. Les répercussions de la mauvaise alimentation ne sont pas seulement physiques. Le fait de faire face à l’insécurité alimentaire peut être une importante source d’inquiétude et d’anxiété, et un manque de nourriture peut amener des sentiments de colère et d’embarras.(3) Le surpoids et l’obésité se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé.(4.a)
Le surpoids et l’obésité entraînent de graves conséquences pour la santé. Les risques augmentent progressivement avec l’IMC. Un indice de masse corporelle élevé est un important facteur de risque de maladies chroniques comme : 1)les maladies cardiovasculaires, qui sont déjà la première cause de décès dans le monde (17 millions de morts par an) ; 2)les troubles musculo-squelettiques, en particulier l’arthrose.
3) certains cancers. L’obésité de l’enfant est associée à un risque accru de décès prématuré et d’incapacité à l’âge adulte. Nombre de pays à faible ou moyen revenu sont aujourd’hui confrontés à une double charge de morbidité :
Alors que les maladies infectieuses et la dénutrition continuent de sévir, les facteurs de risque de maladies chroniques comme l’obésité et le surpoids augmentent rapidement, surtout en milieu urbain.
Il n’est pas rare de constater à la fois dénutrition et obésité dans un même pays, dans une même communauté voire dans un même ménage.
Cette double charge tient à une mauvaise nutrition du fœtus, du nourrisson et du jeune enfant, à la consommation d’aliments riches en graisse, très caloriques mais pauvres en micronutriments et au manque d’exercice physique. (4.b)

1)site web:http://www.pratique.fr/alimentation
article:Alimentation saine:une bonne répartition des calories
2)site web:http://www.jedessine.com
a)article:Pourquoi faut-il manger?
b)article:Les conséquences d'une mauvaise alimentation?
3)site web:http://www.genderand health.ca
4)site web:htt://www.whoint.html
a)article:Que sont l'obésité et le surpoids?
b)article:Quelles sont les conséquences les plus fréquentes du surpoids et de l'obésité?

vendredi 2 octobre 2009

Développement durable


Selon la définition proposée en1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland, le développement durable est : « un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Face à l'urgence de la crise écologique et sociale qui se manifeste désormais de manière mondialisée (changement climatique, raréfaction des ressources naturelles, écarts entre pays développés et sous-développés, perte drastique de biodiversité, catastrophes naturelles et industrielles), le développement durable est une réponse de tous les acteurs (États, marché, société civile) pour reconsidérer la croissance économique à l'échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects écologiques, environnementaux et sociaux humain du développement.(1)
Les modes de production et de consommation doivent respecter l’environnement humain ou naturel et permettre à tous les habitants de la Terre de satisfaire leurs besoins fondamentaux : se nourrir, se loger, se vêtir, s’instruire, travailler, vivre dans un environnement sain…(2.a)
Les effets de l’industrialisation (production de déchets en masse, pollutions, etc.)apparaissent alors et la désertification, la déforestation, le “trou” dans la couche d’ozone constituent, une décennie plus tard, de nouvelles sources d’inquiétude, bientôt suivies par l’érosion de la biodiversité et le réchauffement climatique. Dans le même temps, on constate que les politiques économiques de la seconde moitié du XXe siècle n’ont guère amélioré la situation des plus pauvres. Les inégalités se sont même creusées, ce qui pose la question de la croissance et du développement. Le développement durable est désormais une préoccupation des Etats, des régions et des communes, il entre aussi dans les stratégies des sociétés industrielles et des acteurs du secteur tertiaire. Imaginé par les signataires du sommet de Rio en 1992, cet Agenda pour le XXIe siècle rassemble une série d’actions concrètes à mettre en place dans les domaines économique, social et environnemental. Il se caractérise aussi par la participation des populations et des acteurs du développement, à chaque étape du projet (conception, mise en œuvre, évaluation). En France, cette démarche a débouché sur plusieurs Agenda 21 locaux : gestion des parcs naturels, agriculture périurbaine durable, gestion des déchets, développement des transports en commun…
(2.b)
Le tri sélectif est un procédé permettant la séparation et la récupération des déchets selon leur nature. Le procédé du tri sélectif des déchets engage chaque citoyen individuellement, et le responsabilise dans sa conduite environnementale. Si l’on trie mal ou peu, les centres de tri doivent retrier ce qui risque de contaminer les déchets recyclables exclusivement à cet effet tout comme les journaux et magazines. Ensuite tous les déchets recyclables sont récupérés dans des bennes de collecte sélective afin de ne pas les mélanger avec les ordures ménagères. C’est ensuite le centre de tri qui collecte les emballages pour les préparer au recyclage. Ils sont triés manuellement et rassemblés par catégories : plastique, acier, aluminium, briques alimentaires, cartons. Les emballages sont ensuite compactés et transportés vers leur filière de recyclage appropriée. Le verre quant à lui est collecté puis acheminé immédiatement dans les centres de tri spécialisés. La dernière étape du tri sélectif consiste à donner une nouvelle existence à nos emballages, d’ailleurs nous retrouvons les produis ainsi recyclés dans nos vies quotidiennes. Le tri sélectif responsabilise donc chaque citoyen à la préservation de son environnement, en prenant conscience que de simples gestes peuvent avoir des répercussions environnementales importantes pour notre bien être et celui des générations futures.(3)


1)site web:www.aquavpc.com/developpement-durable,3851.htm
article:Du tri sélectif au récyclage
2)site web:www.ecologie.gouv.fr/-Developpement-durable-.html
a)article:Développement durable
b)article:agendas 21 lacaux
3)site web:www.wikipedia.org/wiki/Développement_durable

Rechauffement climatique


Le climat se définit comme une description des moyennes et des extrêmes météorologiques en un endroit limité. Le climat est naturellement variable comme en témoigne l'irrégularité des saisons d'une année sur l'autre.
Cette variabilité est normale, et tient aux fluctuations des courants océaniques, aux éruptions volcaniques, au rayonnement solaire et à d'autres composantes du système climatique encore partiellement incomprises. De plus, notre climat aussi a ses extrêmes (comme les inondations, sécheresses, grêle, tornades et ouragans), qui peuvent devenir dévastateurs.
Cependant, depuis quelques décennies, un certain nombre d'indicateurs et d'études montrent que le climat se réchauffe à l'échelle du globe. Un phénomène inquiétant qui nous interpelle sur nos activités massivement émettrices en gaz à effet de serre. La hausse des températures moyennes à la surface du globe est la première conséquence attendue et constatée des émissions massives de gaz à effet de serre. Or, les relevés météo enregistrent des anomalies positives de températures qui se confirment d'années en années par rapport aux températures enregistrées depuis le milieu du XIXème siècle... • La température moyenne de surface (température de l'air au-dessus des terres et à la surface de la mer) a augmenté de 0.6 °C au cours du 20ème siècle. • Le réchauffement s'est notamment produit durant deux périodes, de 1910 à 1945 et depuis 1976.Depuis 1861, la décennie 90 a très probablement été la plus chaude.
De nouvelles analyses indiquent que le réchauffement survenu dans l'hémisphère nord au 20ème siècle a probablement été le plus important de tous les siècles du millénaire passé. • La couverture neigeuse et l'extension des glaciers ont diminué 10% depuis la fin des années 60.
• Le niveau moyen de la mer a progressé entre 10 et 20 centimètres au cours du 20 ème siècle • Changements climatiques
-Augmentation des précipitations dans les zones de moyennes et hautes latitudes de l'hémisphère nord et augmentation de la fréquence des épisodes de fortes précipitations dans les mêmes zones.
-Dans certaines régions, notamment dans certaines zones d'Asie et d'Afrique, augmentation de la fréquence et de l'intensité des sécheresses durant ces dernières décennies.
- Environ ¾ des émissions humaines de CO2 au cours des vingt dernières années est due à la combustion d'énergies fossiles. Le reste est essentiellement dû à la déforestation. Les influences humaines continueront de changer la composition atmosphérique tout au long du XXIe siècle.
Tous les résultats des modèles du GIEC conduisent à prévoir une augmentation de la température globale et une élévation du niveau de la mer. Précipitations :
· La concentration moyenne de vapeur d'eau dans l'atmosphère et les précipitations devraient augmenter au cours du XXIe siècle.
· Le réchauffement climatique devrait entraîner un dérèglement de la mousson d'été en Asie.
· L'étendue de la couverture neigeuse et de la banquise de l'hémisphère nord devrait continuer de diminuer et aussi les glaciers. Niveau de la mer
· l'élévation du niveau moyen des océans est estimée entre 9 et 88 cm, selon les modèles
site web:www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/...climatique/index.shtml
site web:www.notre-planete.info/.../actu_890_niveau_oceans_rechauffement_climat.php